À ce moment de l’année, alors qu’on glisse doucement vers la saison froide, il n’est pas rare de ressentir notre énergie qui décline et le moral qui dégringole. La qualité de notre sommeil, notre capacité à nous concentrer, semblent altérées. Un peu comme si notre machine et son mouvement interne habituel, celui qu’on reconnaît la plupart du temps (!), était en dérèglement. De son côté, le mental, hyperactif, sème la confusion et nous donne l’impression de même perdre parfois nos repères.

Première bonne habitude: prendre conscience

Prendre conscience de nos habitudes, les bonnes comme les moins bonnes, celles qui nous propulsent et nous rendent meilleurs ou à l’inverse qui nous aspirent dans une spirale descendante; celles que l’on exécute sur le pilote automatique et même celles que l’on souhaite réformer pour toutes les bonnes raisons.

S’observer, prendre conscience et cibler ce qui nous déséquilibre, génère de l’inconfort dans un moment X, idéalement le moment présent, demeure la base.

Car si les symptômes liés au changement de saison sont bien réels, leurs effets restent variables d’un individu à l’autre et sont loin d’être applicables à tous. En effet, les facteurs que sont la constitution, l’âge, l’environnement, les pensées et les émotions pèseront tout autant dans la balance, sinon plus. Il est donc primordial, à la lecture de cet article, de prendre le temps de se poser la question à savoir quels sont les réels déséquilibres et inconforts perçus dans le moment.

Quelques symptômes/déséquilibres pouvant être observés à l’automne:

› Bavardage mental soutenu, manque de clarté
› Anxiété, peurs, insomnie
› Nervosité (tremblements, tics nerveux, la paupière qui clignote par exemple)
› Inconforts digestifs: gonflement du bas ventre, ballonnements, flatulences
› Douleurs soudaines, parfois imprévisibles ou douleur chronique
› Tendance à la sécheresse: peau, muqueuses, cheveux, ongles
› Changement dans l’élimination habituelle: selles plus abondantes même diarrhée ou l’inverse, voire constipation
› Dérèglement des rythmes biologiques : sommeil, règles, etc

Et si ajuster quelques petites habitudes faisaient la différence?

Peu importe la raison pour laquelle ces symptômes se manifestent et dans quelle proportion, la bonne nouvelle est que, peu importe qui l’on est, certains ajustements minimes peuvent avoir un impact rééquilibrant global assez rapide en renversant ou en apaisant plusieurs des symptômes/ inconforts perçus. En bref, le réaménagement temporaire de quelques habitudes liées à l’alimention et à l’hygiène de vie peut affecter positivement plusieurs sphères et réformer la dynamique interne, parfois même, en quelques jours.

Quelques habitudes-clés/suggestions pour aborder l’automne plus confortablement:

CÔTÉ BOUFFE

-1- Privilégie la nourriture chaude/tiède, humide et onctueuse (un peu grasse).  Les plats mijotés, les ragoûts, les potages onctueux, le gruau, les compotes chaudes sont des aliments facilitant l’activité digestive. En contrepartie, les aliments secs (les craquelins, les légumineuses, particulièrement les pois chiches) et les noix sont à surveiller ou à consommer en quantité modérée. Cette habitude servira particulièrement les personnes qui remarquent une altération de leur capacité à métaboliser certains aliments ou combinaisons d’aliments, se traduisant par quelques-uns des symptômes cités plus haut comme des ballonnements, des gonflements, notamment. Inspire-toi d’une de mes recettes chouchou,  ma soupe-repas végé au lait de coco à la thai tout simplement fabuleuse (et tellement facile)!

-2- Choisis des aliments de saison, colorés et provenant de la terre idéalement, vers lesquels tu es naturellement porté.e et qui te font plaisir. Le plus possible, apprête toi-même ces aliments. Quand on aime ce qu’on mange, le cuisine devient une tâche moins lourde! Carottes, patates douces, betteraves, courges, l’automne regorge de fruits et légumes!

-3- Opte pour des aliments aux saveurs prédominantes sont douces, un peu sucrées, acidulées et/ou salées. 

-4- Opte pour la modération: mange de petites quantités et plus souvent dans une journée, afin d’éviter d’alourdir ton système digestif et de miner ton énergie, consacrée plutôt à métaboliser les repas trop copieux.et de maintenir un feu digestif équilibré.

-5- Ajoute quelques épices réchauffantes et un peu de saveur piquante (si ta digestion le permet), comme le poivre ou le gingembre frais, la cannelle, la cardamome, qui t’aideront à bien digérer.

MODE DE VIE

-6- Instaure, dans la mesure du possible, une routine (repas, sommeil, sports, détente). Cette habitude te permettra d’établir des repères et de voir plus clair dans ta journée, tout en maintenant une certaine motivation et en respectant ton niveau d’énergie.

-7- Privilégie des activités qui te font du bien et que tu aimes! Toutes les activités relaxantes, de détente et d’ancrage, de contemplation seront favorables pour calmer le mental: yoga doux, méditation, visualisation, coloriage de mandalas, par exemple. Ces activités, qui t’amèneront à te recentrer, contribueront à rééquilibrer le système nerveux central, trop souvent malmené en en surchauffe et pourront t’aider à trouver le sommeil en soirée.

-8- Couche-toi plus tôt! Aller au lit de bonne heure pourrait aider à renverser la tendance de devoir te tirer hors du lit le matin tel un boulet. Puisque le sommeil du début de nuit est plus récupérateur, envisager de réviser ses habitudes de sommeil peut contribuer à réguler ton énergie tout au long de la journée, particulièrement au lever. Remarque parfois comment 30 minutes de sommeil de plus le matin a l’effet inverse, celui de t’alourdir plutôt que de te revitaliser…

-9- Limite les écrans et les sources lumineuses, encore plus vrai en soirée! L’exposition à la lumière bleue de nos écrans perturbe nos rythmes biologiques (alternance veille/sommeil) et affecte les cycles du sommeil en raccourcissant les périodes de sommeil et en retardant l’endormissement. La synthèse de la mélatonine, qu’on qualifie d’hormone du sommeil, est directement affectée par cette exposition et par celle des lumières au DEL également. Ce dernier aspect étant encore plus applicable à l’automne considérant que la luminosité ambiante décline et que notre système endocrinien tente de s’y ajuster.

-10- Profite de la nature et du soleil (mais protège-toi du vent). L’exposition aux éléments t’aideront à te recentrer, en diminuant l’activité du mental.

Ces habitudes, inspirées en partie de l’Ayurveda, sont évidemment des pistes de solution et non une panacée, gage de santé pour tous. La présence à soi, l’écoute, reste le meilleur guide qui soit!

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