3 habitudes anti-stress

3 habitudes anti-stress

3 habitudes anti-stress à mettre en application dès maintenant

Le stress se glisse parfois bien insidieusement dans nos vies: pensées, circonstances et obligations, patterns inconscients, génétique, etc. Selon notre vision plus ou moins optimiste de la vie, dépendamment de nos habitudes et de notre niveau de conscience, tout peut finalement être générateur de stress.

Quand l’inconfort devient trop dérangeant, que plusieurs indicateurs sonnent l’alarme – sommeil affecté, variation de poids, crises de panique, sensations d’être noué depuis l’intérieur, etc – on comprend que quelque chose ne fonctionne pas (et ça ne vaut pas seulement pour le stress!) et c’est là qu’on a tous le choix de modifier la séquence. Car l’état interne du moment réflète une habitude, qui est tout simplement la répétition d’une action ou d’une pensée.

Voici quelques pistes pour t’aider à mieux composer avec les stresseurs de ta vie:

Habitude anti-stress #1: oublie le multitasking!

Efforce-toi de faire une chose à la fois, regroupe les tâches de même nature et tiens ton cellulaire à distance pour certaines périodes. Retiens-toi de texter, de répondre à tes courriels à tout heure du jour et de la nuit. Autre truc dont l’efficacité a été maintes fois prouvée: commence par les tâches qui te demandent plus de concentration et d’énergie et termine par celles qui sont plus légères et que tu fais avec facilité. De cette façon, tu auras une meilleure idée du temps que prends certaines tâches et éviter de de te rendre à la ligne d’arrivée la langue pendue jusqu’à terre.
Parlons maintenant du cellulaire, cet outil dit intelligent mais qui pourtant nous rend parfois tellement dépendants. Ton cell et toutes ses applis sont clairement l’ennemi juré de ton focus. Et à cela on ajoute les effets néfastes de la lumière bleue, qui sème la pagaille dans tes rythmes biologiques et affecte les cycles du sommeil (endormissement retardé, périodes de sommeil raccourcies). Le site de l’Association des optométristes du Québec explique bien le phénomène. Cette habitude te permettra de te sentir moins éparpillée et t’aidera à maintenir ta direction et finalement d’augmenter ton efficacité.

Habitude anti-stress #2: ralentis

Pratique-toi à faire les choses comme si c’était la première fois et réserve-toi des moments de contemplation, de douceur, de lenteur, d’observation, d’introspection. Ralentir c’est pour mieux rebondir, rappelle-toi que ton efficacité sera décuplée par la suite. Ta respiration en sera changée, ton attention, ta clarté, ton focus, aiguisés. La méditation et le yoga doux sont des alliés précieux! Fixe-toi un moment dans la journée, le matin est un bon moment pour faire le bon et lancer ta journée, alors que le soir, ce pourra être l’occasion de trouver le calme avant le sommeil.

Un de mes outils préférés, la respiration carrée est un puissant outil proposé par le yoga afin de stimuler la concentration et t’aider à mettre de côté tout ce qui peut détourner ton attention du moment présent.

Représentation visuelle de la respiration carrée en yoga

Représentation visuelle de la respiration carrée en yoga

Rapidement, voici comment la pratiquer:

1- Yeux ouverts ou fermés, imagine un carré devant toi, dont les arêtes sont de longueurs égales.
2- Chaque arête correspond à une phase de la respiration. Laisse ton souffle s’ajuster à l’image. Après quelques respirations, ton souffle sera plus régulier et ton focus déjà plus accru.
3- Tu peux maintenant instaurer un tempo, un peu à la façon d’un métronome, afin de régulariser encore et encore chacune des phases de ta respiration. Compte 1-2-3-4 sur chaque phase et vois ton attention continuer de s’accroître.
4- Si par moments tu t’égares dans tes pensées (ce qui risque d’arriver!), tu remarqueras que tu ne sais plus du tout où tu en es!
Quelques minutes suffiront pour changer ta dynamique intérieure et te permettre de revenir… à la maison.

Habitude anti-stress #3: pratique la gratitude

Apprécier ce que l’on a et le faire à répétition, ça réforme entièrement une perspective. Un peu comme si les lentilles dans lesquelles tu vois la vie t’amenaient à voir clair et peut-être même avec une petite teinte de rose. Dans une journée, remercie (ça se passe en dedans la plupart du temps) le plus souvent possible pour tous ces petits bonheurs, pour ce qui te fait sourire, vibrer, t’amène du bien-être, pour les accomplissements qui te rendent fière, pour la beauté qui t’émerveille, les odeurs agréables, etc.

La séquence pour arriver à un changement d’habitude donc de perspective: prendre conscience, définir avec clarté ce qu’on veut devenir et y croire puis passer à l’action à répétition!

Prendre conscience de ce qui est en place, qui ne fonctionne pas et qui ne supporte pas ce qu’on veut être. Évidemment, pour ça, il faut se poser la question et y répondre avec clarté, préciser encore et encore. Qu’est-ce qu’on vise, que veut-on devenir, ÊTRE? Et est-ce qu’on croit qu’on pourra devenir cette version de nous-même? Si le doute est présent, il faudra réviser ce souhait et le rendre tangible de l’intérieur. Un peu comme si on pouvait se projeter dans cet état dès maintenant.

Quelle est donc la prochaine bonne étape?

Une fois la ou les actions à poser (toutes les stratégies sont bonnes, la tienne réside souvent au fond de toi, avec écoute, tu sauras y accéder), passe à l’action et répète! C’est la répétition, l’entrainement, qui te mèneront au changement et à une version de toi plus en paix, heureuse! Parfois, un peu de courage sera nécessaire, tu ressentiras assurément de l’inconfort mais ce sera sans doute la seule façon de modifier ta situation de façon durable.

Tu as aimé cet article? Je t’invite à lire celui-ci qui te donnera des pistes afin de d’établir un bon objectif:https://tonequilibre.com/2020/09/18/10142/ 

Besoin d’éclairage? Le coaching est pour toi, communique avec moi!

10 habitudes pour booster ton énergie cet automne

10 habitudes pour booster ton énergie cet automne

À ce moment de l’année, alors qu’on glisse doucement vers la saison froide, il n’est pas rare de ressentir notre énergie qui décline et le moral qui dégringole. La qualité de notre sommeil, notre capacité à nous concentrer, semblent altérées. Un peu comme si notre machine et son mouvement interne habituel, celui qu’on reconnaît la plupart du temps (!), était en dérèglement. De son côté, le mental, hyperactif, sème la confusion et nous donne l’impression de même perdre parfois nos repères.

Première bonne habitude: prendre conscience

Prendre conscience de nos habitudes, les bonnes comme les moins bonnes, celles qui nous propulsent et nous rendent meilleurs ou à l’inverse qui nous aspirent dans une spirale descendante; celles que l’on exécute sur le pilote automatique et même celles que l’on souhaite réformer pour toutes les bonnes raisons.

S’observer, prendre conscience et cibler ce qui nous déséquilibre, génère de l’inconfort dans un moment X, idéalement le moment présent, demeure la base.

Car si les symptômes liés au changement de saison sont bien réels, leurs effets restent variables d’un individu à l’autre et sont loin d’être applicables à tous. En effet, les facteurs que sont la constitution, l’âge, l’environnement, les pensées et les émotions pèseront tout autant dans la balance, sinon plus. Il est donc primordial, à la lecture de cet article, de prendre le temps de se poser la question à savoir quels sont les réels déséquilibres et inconforts perçus dans le moment.

Quelques symptômes/déséquilibres pouvant être observés à l’automne:

› Bavardage mental soutenu, manque de clarté
› Anxiété, peurs, insomnie
› Nervosité (tremblements, tics nerveux, la paupière qui clignote par exemple)
› Inconforts digestifs: gonflement du bas ventre, ballonnements, flatulences
› Douleurs soudaines, parfois imprévisibles ou douleur chronique
› Tendance à la sécheresse: peau, muqueuses, cheveux, ongles
› Changement dans l’élimination habituelle: selles plus abondantes même diarrhée ou l’inverse, voire constipation
› Dérèglement des rythmes biologiques : sommeil, règles, etc

Et si ajuster quelques petites habitudes faisaient la différence?

Peu importe la raison pour laquelle ces symptômes se manifestent et dans quelle proportion, la bonne nouvelle est que, peu importe qui l’on est, certains ajustements minimes peuvent avoir un impact rééquilibrant global assez rapide en renversant ou en apaisant plusieurs des symptômes/ inconforts perçus. En bref, le réaménagement temporaire de quelques habitudes liées à l’alimention et à l’hygiène de vie peut affecter positivement plusieurs sphères et réformer la dynamique interne, parfois même, en quelques jours.

Quelques habitudes-clés/suggestions pour aborder l’automne plus confortablement:

CÔTÉ BOUFFE

-1- Privilégie la nourriture chaude/tiède, humide et onctueuse (un peu grasse).  Les plats mijotés, les ragoûts, les potages onctueux, le gruau, les compotes chaudes sont des aliments facilitant l’activité digestive. En contrepartie, les aliments secs (les craquelins, les légumineuses, particulièrement les pois chiches) et les noix sont à surveiller ou à consommer en quantité modérée. Cette habitude servira particulièrement les personnes qui remarquent une altération de leur capacité à métaboliser certains aliments ou combinaisons d’aliments, se traduisant par quelques-uns des symptômes cités plus haut comme des ballonnements, des gonflements, notamment. Inspire-toi d’une de mes recettes chouchou,  ma soupe-repas végé au lait de coco à la thai tout simplement fabuleuse (et tellement facile)!

-2- Choisis des aliments de saison, colorés et provenant de la terre idéalement, vers lesquels tu es naturellement porté.e et qui te font plaisir. Le plus possible, apprête toi-même ces aliments. Quand on aime ce qu’on mange, le cuisine devient une tâche moins lourde! Carottes, patates douces, betteraves, courges, l’automne regorge de fruits et légumes!

-3- Opte pour des aliments aux saveurs prédominantes sont douces, un peu sucrées, acidulées et/ou salées. 

-4- Opte pour la modération: mange de petites quantités et plus souvent dans une journée, afin d’éviter d’alourdir ton système digestif et de miner ton énergie, consacrée plutôt à métaboliser les repas trop copieux.et de maintenir un feu digestif équilibré.

-5- Ajoute quelques épices réchauffantes et un peu de saveur piquante (si ta digestion le permet), comme le poivre ou le gingembre frais, la cannelle, la cardamome, qui t’aideront à bien digérer.

MODE DE VIE

-6- Instaure, dans la mesure du possible, une routine (repas, sommeil, sports, détente). Cette habitude te permettra d’établir des repères et de voir plus clair dans ta journée, tout en maintenant une certaine motivation et en respectant ton niveau d’énergie.

-7- Privilégie des activités qui te font du bien et que tu aimes! Toutes les activités relaxantes, de détente et d’ancrage, de contemplation seront favorables pour calmer le mental: yoga doux, méditation, visualisation, coloriage de mandalas, par exemple. Ces activités, qui t’amèneront à te recentrer, contribueront à rééquilibrer le système nerveux central, trop souvent malmené en en surchauffe et pourront t’aider à trouver le sommeil en soirée.

-8- Couche-toi plus tôt! Aller au lit de bonne heure pourrait aider à renverser la tendance de devoir te tirer hors du lit le matin tel un boulet. Puisque le sommeil du début de nuit est plus récupérateur, envisager de réviser ses habitudes de sommeil peut contribuer à réguler ton énergie tout au long de la journée, particulièrement au lever. Remarque parfois comment 30 minutes de sommeil de plus le matin a l’effet inverse, celui de t’alourdir plutôt que de te revitaliser…

-9- Limite les écrans et les sources lumineuses, encore plus vrai en soirée! L’exposition à la lumière bleue de nos écrans perturbe nos rythmes biologiques (alternance veille/sommeil) et affecte les cycles du sommeil en raccourcissant les périodes de sommeil et en retardant l’endormissement. La synthèse de la mélatonine, qu’on qualifie d’hormone du sommeil, est directement affectée par cette exposition et par celle des lumières au DEL également. Ce dernier aspect étant encore plus applicable à l’automne considérant que la luminosité ambiante décline et que notre système endocrinien tente de s’y ajuster.

-10- Profite de la nature et du soleil (mais protège-toi du vent). L’exposition aux éléments t’aideront à te recentrer, en diminuant l’activité du mental.

Ces habitudes, inspirées en partie de l’Ayurveda, sont évidemment des pistes de solution et non une panacée, gage de santé pour tous. La présence à soi, l’écoute, reste le meilleur guide qui soit!

Besoin de support dans certaines sphères de ta vie? Réserve ici ton appel découverte gratuit!

 

Comment établir un bon objectif?

Comment établir un bon objectif?

Atteindre un objectif ou amorcer le changement peut parfois sembler ardu. Résistances, motivation en déclin, focus en perdition. Malgré nos bonnes intentions, parfois même avec une certaine confusion, on se retrouve à la case départ. Des questions se posent alors: qu’est-ce qui motivait initialement le changement tant espéré, nous poussait en direction de cet objectif? En quoi cet objectif et ce qu’il impliquait alors, comme modifier certaines habitudes, était essentiel et important pour la suite des choses? Qu’est-ce qui fait qu’on n’y arrive pas alors que le statu quo n’était plus une option? Au final, comment établir un bon objectif qui tienne réellement la route et fasse du sens?

De l’inconscient au conscient: quand le message passe

Dans un premier temps, il est important de savoir qu’environ 90% de nos programmes et conditionnements se situent dans l’inconscient et se réalisent donc en quelque sorte sur le pilote automatique. On parle ici d’habitudes qui sont devenues bien ancrées comme se brosser les dents ou encore d’apprentissages innés comme marcher ou faire du vélo, et j’en passe. Ce sont les activités, façons de faire ou gestes pour lesquels on n’a plus besoin de réfléchir. Prenons l’exemple d’un trajet qu’on fait et refait quotidiennement, comme aller au travail ou à l’épicerie. N’est-il pas vrai qu’une fois à destination on se surprend certains jours de n’avoir rien vu aller?
Pour que l’envie de modifier ce qui est, de changer soit au rendez-vous, un disfonctionnement, un problème ou un inconfort doit d’abord s’être manifesté à la partie consciente. Ni plus ni moins, sans prise de conscience, pas de changement possible. Et à ce stade, pour que l’objectif soit atteint ET durable, il doit être en cohérence avec notre écosystème, à savoir nos valeurs, croyances et tout le bagage qu’on porte. Lorsqu’un objectif menace notre écologie interne ou externe, autrement dit que les inconvénients à changer (pour soi et pour l’entourage) ou que les avantages à adopter le statu quo l’emportent sur les bénéfices liés de changer, on peut dire adieu au changement durable à moins que les freins, les barrières inconscientes ne tombent. Et encore là, pour y arriver, ces mécanismes de protection doivent avoir été portés à notre conscience.

Ensuite, comprendre et distinguer ce que l’on EST de ce que l’on FAIT – l’ÊTRE du FAIRE – nous amènera à élargir nos perspectives et à rendre le changement encore plus significatif et durable. Je m’explique ici: comment saisir la valeur réelle de nos actions (ex: je mange moins pour mincir) si le but est imprécis, la cible floue (je veux perdre du poids mais en réalité je souhaite plutôt être bien dans ma peau et me sentir confiante quotidiennement)? Prendre conscience de la valeur de notre ÊTRE, de qui l’on est, prendre soin et le temps de se connaître en profondeur, de découvrir notre mission, d’explorer nos fondements, croyances et valeurs, nous amènera nécessairement à réaliser le désir profond de notre âme. Et puisque qu’une fois qu’on s’y est connecté.e, qu’on y a touché, on ne peut l’ignorer, s’y dédier – s’engager à réaliser sa mission – devient incontournable, C’est alors qu’on augmente nos chances de succès dans l’atteinte de nos objectifs, objectifs qui seront en conséquence beaucoup plus précis, cohérents et alignés avec notre vraie nature, en bref, avec qui l’on EST. À ce moment, ce que l’on fait, le FAIRE, pourra se mettre au service de l’ÊTRE, simplement. De cette façon, les actions nécessaires à la réalisation de notre objectif se mettront en place plus naturellement, grâce à la partie inconsciente, notamment.

Pour expliquer et supporter ce qui précède, prenons l’exemple d’une de mes clientes qui a toute sa vie souhaité perdre du poids dans le but de retrouver une image corporelle à son goût. C’était là son objectif initial au tout début de nos rencontres. Au fil du temps, les régimes s’étaient succédés, les tentatives de bouger plus et de calculer les calories n’avaient jamais donné les résultats escomptés ou du moins, de façon durable. Une résistance grandissante apparaissait, un peu comme si chaque tentative devenait le rappel d’un échec et l’amenait à croire qu’elle n’y arriverait jamais. « Il y a clairement des trucs que je ne fait pas correctement », pensait-t-elle. Avec un emploi du temps chargé et de jeunes enfants, inquiète par le travail et anxieuse – ses nuits étaient entrecoupées de longues périodes d’insomnie – elle voyait le poids des kilos en trop des dernières années continuer d’augmenter et le mal-être, persister. Afin de faire la lumière sur ce qui était présent et demandait d’être entendu et finalement identifier le problème en profondeur, le préciser, les séances de coaching qui suivirent lui permirent de comprendre que ce n’était pas tellement le besoin de perdre du poids mais celui de se sentir bien, physiquement et mentalement, qui criait haut et fort. Et cet état de bien-être, elle pouvait s’y référer grâce à des expériences passées, certains souvenirs et images et s’y connecter depuis l’intérieur. Son rapport à son monde intérieur, sa présence évolua et elle prit davantage le temps d’écouter ses signaux, tous les petits symptômes qui se manifestaient de l’intérieur vers l’extérieur. Elle eut besoin de ralentir le rythme. C’est alors qu’elle commença à marcher en nature tous les matins. Rapidement, elle se surprit du bien-être que cette activité lui apportait, soit un état positif dans lequel elle se sentait calme et disponible, état qui se prolongeait la journée durant. Cette habitude se mit en place sans effort – elle savourait ce moment de la journée et en profitait avec joie! – et devint un moment clé pour évacuer le stress, faire le point à l’intérieur. Parallèlement, l’écoute de ses signaux était facilitée et le désir de manger dans le respect de ces signaux était bien vivant, désormais incapable de manger au delà de ce que le corps réclamait. Et que dire de son sommeil qui s’était grandement amélioré! Les mois défilèrent et avec eux, les kilos en trop fondirent et elle la confiance renaquit…
La morale de cette histoire vraie est la suivante: les changements ne viennent pas seuls. Peu importe le temps nécessaire, on réalise souvent que derrière l’objectif de départ se cache un besoin plus précis et viscéral et c’est exactement à ce besoin racine qu’on doit s’adresser.

Comment bien formuler son objectif et valider son importance

Le S.M.A.R.T.E.R + est un acronyme exprimant les critères auxquels répondre pour fixer un bon objectif, permettant de valider la teneur, la précision et le niveau d’engagement. Il peut être applicable à différentes situations et est un précieux outil auquel se réfèrent bon nombre de professionnels. Le voici en détail:

S pour SPÉCIFIQUE: mettre en contexte! Ex) Je veux bien dormir. Qu’est-ce que ben dormir signifie pour moi? Dormir 8 heures en continu? Comment est-ce que je me sens quand j’ai bien dormi? Etc…
M pour MESURABLE: Se visualiser dans l’atteinte de son objectif. « Je saurai que j’aurai atteint mon objectif quand je verrai/entendrai/ressentirai…Etc…
A pour ATTEIGNABLE: Doit être réaliste et venir de la personne qui initie le changement, pas des autres. Changer pour soi.
R pour RESSOURCES: préciser ce dont on a besoin, ressources internes et externes (courage, discipline, support, etc), va préciser/renforcer la motivation à atteindre l’objectif.
T pour TEMPS: préciser dans le temps. Date? Moment?
E pour ÉCOLOGIE: avantages et inconvénients de la situation actuelle ET de la situation désirée pour soi et pour l’entourage.
R pour RÉVISABLE: Possibilité d’affiner, de recadrer. Un bon objectif n’est pas coulé dans le béton!
+ pour positif: formuler en termes positifs, éviter la négation et les termes qui suggère une perte ou un  renoncement, comme perdre du poids! Ce point est essentiel afin que le message soit bien perçu par la partie inconsciente, qui fonctionne à la façon d’un enfant donc en termes de facilité, plaisir et sécurité.

Je t’invite à tester ton objectif en regardant dans la vidéo qui suit et être curieux.se de se qui se présentera à toi!

À noter qu’une partie de ce contenu est inspiré des enseignements de la PNL et relève à la fois d’articles scientifiques et d’expériences personnelles.

Besoin d’accompagnement pour la suite, pour voir plus clair à l’intérieur, préciser un objectif?

Respiration carrée en yoga: un outil anti-stress efficace

Respiration carrée en yoga: un outil anti-stress efficace

D’entre toutes les respirations que nous enseigne le #yoga, la respiration carrée ou samavritti en sanskrit, est probablement ma respiration préférée. Depuis plusieurs années, je constate à quel point elle m’aide au quotidien à gérer mon stress efficacement. Non seulement elle me permet de retrouver le calme rapidement, mais elle est aussi une aide précieuse pour rétablir ma concentration. Simple à pratiquer, voici comment tu peux utiliser cet outil anti-stress, et ce, peu importe la circonstance (ou presque!):

1- Yeux ouverts – point fixe au devant – ou yeux fermés, imagine un carré devant toi, aux arêtes de longueur égale (un carré, par définition😉). Fait intéressant: en fermant les yeux, tu bloques l’accès à l’un de tes repères de proprioception, soit la vue, te permettant de percevoir, de ressentir ton corps dans l’espace. Ce faisant, les stimulis externes qui proviennent du sens de la vue auxquels tu as accès normalement les yeux ouverts et pouvant donc altérer ta concentration, n’existent plus yeux fermés (ou presque). C’est donc la raison pour laquelle tu remarqueras à certains égards qu’en fermant les yeux, ta facilité à te concentrater est accrue.

2- Chaque arête du carré correspond à une phase de la respiration, soit l’inspiration, la rétention de souffle lorsque les poumons sont pleins d’air, l’expiration et la rétention de souffle lorsque les poumons sont vides d’air. Respire quelques fois naturellement d’abord en remarquant ces phases et le rythme interne que tu portes, sans intervenir. Ensuite, laisse ton souffle s’ajuster progressivement à l’image. Après quelques respirations, ta respiration sera plus régulière et ton focus déjà plus accru.

3- Tu peux maintenant instaurer un tempo, un peu à la façon d’un métronome, afin de régulariser encore et encore chacune des phases de ta respiration. Compte 1-2-3-4 sur chaque phase et vois ton attention continuer de s’accroître. Il est possible que tu puisses augmenter le décompte et compter même jusqu’à 6 temps, par exemple, pour chacune des phases. Ce qui importe simplement est de maintenir un rythme égal pour chacune des phases, peu importe ton décompte finalement.

4- Si par moments tu t’égares dans tes pensées (ce qui risque d’arriver), tu remarqueras que tu ne sais plus du tout où tu en es, autant dans ta propre respiration que dans la représentation visuelle intérieure que tu t’en fais depuis le début de l’exercice. Si tel est le cas, laisse progressivement la respiration se réajuster à l’image du carré et tu reprendras rapidement le beat .

Je conseille la pratique de cette respiration aussi souvent que nécessaire pour revenir au calme intérieur et à des idées plus claires. Quelques minutes suffisent généralement pour changer la dynamique intérieure et te permettre de revenir…à la maison. Ta respiration, c’est ta porte d’entrée sur ton monde intérieur. Bonne pratique yogi.ni.s!

Pour d’autres solutions anti-stress, c’est par ici!

Représentation visuelle de la respiration carrée en yoga

Représentation visuelle de la respiration carrée en yoga

#tonequilibre #trouvetonequilibre #samavritti #respiration #breathe #antistress #anxietyrelief #calme #pranayama

🌳 3 bienfaits du yoga en plein air 🌼

Pratiquer le yoga dehors pendant la belle saison? Personnellement, c’est un oui sur toute la ligne, surtout que notre été québécois est d’une durée limitée et qu’on se rappelle le drôle de printemps encore pas si lointain que l’on vient de vivre. L’expérience de bouger en conscience, dans un environnement naturel et vert, de surcroît, a des impacts insoupçonnés sur le bien-être. Je te soumets ici trois bienfaits et arguments qui sauront te convaincre d’exporter ta pratique en dehors de tes quatre murs – ceux de ta maison ou du studio – et de dérouler ton tapis en plein air!

Sortie de zone de confort

Parlons d’abord de plasticité neuronale. De façon vulgarisée, la plasticité neuronale, c’est le mécanisme par lequel le cerveau, les neurones et leurs connexions s’ajustent, se modifient, se multiplient continuellement suite aux apprentissages que l’on fait. De fait, toutes les expériences que nous vivons impactent cette fonction. Faire les choses autrement, dans un environnement différent – du yoga en plein air, dans le présent cas – sollicitent tous nos sens, influencent notre perception de ce qui est et finalement cette réorganisation perpétuelle essentielle à la santé de notre cerveau. C’est donc dire que l’environnement contrôlé auquel tu es habitué.e à la maison ou au studio, qui n’est plus à l’extérieur, t’oblige à t’ajuster, à concevoir différemment et donc à créer inconsciemment de nouvelles connexions, nouvelles avenues, nouvelles options…On se rappelle la loi de la variété requise: plus on a de choix, mieux ça vaut. Plus on expérimente en dehors de ce qu’on a l’habitude de faire, plus on a d’expériences de référence et plus on est en mesure de faire des choix éclairés, judicieux et avec cohérence avec qui l’on est.
Concrètement, le tapis bien à plat (nope!), la luminosité, l’espace, la température, bref tout ce que d’ordinaire tu as le pouvoir d’ajuster ou de configurer comme bon te semble, plus rien de ça n’est applicable. Tout autour peut être source de distraction et les occasions que ton attention soit happée par les stimulis extérieurs sont nombreuses. Chaque séance devient vraiment unique de par ces éléments incontrôlables. Un cri d’enfant non loin, une bibitte là, une fraîcheur soudaine ou un rayon trop ardent. Et c’est aussi précisément à ce moment que la pleine conscience peut se pratiquer: on constate ces interruptions et comme les nuages dans le ciel qu’on ne peut agripper, on laisse aller et on reprend là où l’on en était.

Juste l’environnement, c’est une pratique de tous les instants à être présent.

#TrouveTonEquilibre = un défi

L’équilibre en plein air, sur un tapis ou les 2 pieds dans le gazon, c’est une autre affaire! Exit les surfaces planes et fermes! Le sol parfois irrégulier sous tes pieds, la fourmi qui te chatouille, le vent qui t’emporte soudainement et j’en passe, tous ces facteurs deviennent une source de défi pour ton équilibre et peuvent même générer une leçon d’humilité. Encore là, concentration ou équilibre chancelant ou les 2, il s’agit d’une autre bonne occasion de laisser aller, de réajuster le focus et peut-être aussi de mettre en sourdine la petite voix intérieure (celle de l’égo, bien entendu) qui tape parfois du pied quand…ton pied au sol ne tient plus!

Dose d’endorphines

L’action de régulation du yoga sur le système endocrinien (tu sais, les hormones) combiné à la nature, aux dégradés de vert, à la sensation du gazon sous tes pieds, bref, à tous tes sens en éveil, peut favoriser la libération d’endorphines. Tu sais, le feeling de contentement et de béatitude à la fois, léger sourire aux lèvres, comme quand on prend un petit vino ou qu’on se colle? Juste ce buzz, ça vaut le coup 😆! Blague à part, l’ambiance, à elle seule, suffit à créer un effet d’entrainement et de stimulation en ce sens. Les sourires, l’énergie, la bonne humeur, les liens qui se tissent, ça devient joyeusement contagieux. Et ce type de contagion, il est vivement approuvé pour ton équilibre! Il ne faut pas oublier le côté méditatif, les exercices de visualisation, inspirés par les éléments environnants, ceux du décor, de la nature, dans lesquels tu peux plonger tellement rapidement. Un peu comme si l’accès était direct et que le pouvoir de visualisation était décuplé en nature. Se connecter de si belle façon à l’énergie de la Terre et des éléments, c’est tellement relaxant et rééquilibrant!

Après ce printemps aux mille qualificatifs, je suis convaincue que l’idée de dérouler ton tapis à l’extérieur est déjà plus séduisante. Imagine-toi maintenant dans un bel espace vert, vent léger et soleil effleurant ta peau. Ressens cette énergie!

N’attends plus, joins-toi à moi cet été dans des espaces verts inspirants à Québec et Lévis: www.tonequilibre.com/boutique.

Feedback 2018!

Feedback 2018!

FEEDBACK OU LA REVUE JOYEUSE DE LA DERNIÈRE ANNÉE

Je dois avouer qu’à cette période de l’année, j’ai tendance à regarder un peu derrière moi. Non pas par nostalgie, mais plutôt pour constater tout le chemin parcouru. Et si j’ai appris quelque chose de significatif cette année – grâce entre autres aux précieux enseignements de la PNL laughing – c’est bien que les échecs n’existent pas, il n’y a que du feedback.

FEEDBACK 1, ÉCHEC 0

Quand je parle de feedback, j’entends le retour sur événement, ce que l’on en retire, dans une optique de curiosité et d’ouverture, d’amélioration continue. Je choisis ma perspective, tout simplement. Car ce qui serait un échec pour un deviendrait une grande réalisation pour quelqu’un d’autre. C’est donc dire que la définition d’échec est drôlement variable. Je préfère ma mesure, celle de l’apprentissage généré, de l’opportunité créée. Différente pour toi, pour lui, pour moi, différente, qui que tu sois.

Honore ce temps d’examen, de retour sur soi nécessaire  te permettant de réajuster le tir et de modifier ta direction, au besoin.

Personnellement, cette perspective me permet aujourd’hui de vivre même les étapes chaotiques avec espoir et gratitude. C’est aussi avec beaucoup plus de légèreté et de tolérance que je gère cette notion bien sociale qu’est l’échec, souvent même à la blague (tu viendras me voir en Crossfit lol). Exit le sentiment de ne pas être à la hauteur. À la hauteur de qui, pour qui et pourquoi? La réponse: mieux se connaître, la seule réponse qui prévaut réellement…

MON MANTRA PREF

C’est lors de ces avancées et prises de conscience que je choisis, par certaines habitudes, entre autres, de renforcer ce qui fait du sens pour moi. De miser sur mes valeurs et convictions qui elles aussi se raffinent dans le processus. À tous les matins, des écritures sur un mur de craie, bien en vue dans ma cuisine, me rappellent ce en quoi je crois mordicus et surtout ce qui m’élève, me motive et me permet de rester focalisée. Comme: «L’énergie coule là où l’attention va». J’ai donc encore le choix des lunettes que je porte, n’est-ce pas?

POUR TOI, POUR 2019

Cette année, à l’approche de Noël, je t’invite à savourer pleinement chacun des petits bonheurs qui s’offriront à toi, pour le plaisir de tes sens. Un peu comme Forrest Gump et sa métaphore de la boîte de chocolats pour parler de la vie. Spontanément, tout simplement! Profite des repas en bonne compagnie et des discussions animées, des moments de cocooning en famille ou de repos en solo, des activités extérieures à respirer à pleins poumons, etc… Que chaque instant soit l’opportunité de créer un souvenir heureux!

Que 2019 te réserve les surprises, les enseignements et les accomplissements les plus grandioses!

Amour, santé et paix!

Sincèrement,
Élizabeth xox

PS Un week-end ou une semaine à bouger, à respirer et à contempler, ça, c’est réellement un des plaisirs que je compte partager avec toi! Le calendrier 2019 sera rempli de ces opportunités! wink